Sissi's Adventures in Wonderland

Bon alors soyons clairs dès le départ, vu mon état limite larvaire ne vous attendez pas à un sport qui fait suer comme un phoque et respirer comme Dark Vador, faut pas pousser mémé dans les orties non plus.

J’ai donc choisi un truc qui ne ressemble pas trop à du sport, j’ai nommé la danse orientale. Pour l’instant je pense être une grosse buse étant donné que je n’ai suivi que quelques cours, normal me direz-vous. Mes mouvements de bras doivent à peu près ressembler au vol d’un albatros pris dans un ouragan, et pour le corps ça doit vaguement évoquer une électrocution, mais pour ma défense il n’y a pas de miroir, donc je ne vois absolument pas ce que je fais. Ce qui est peut-être mieux, au fond. Oui j’exagère, mais la réalité est moins fun (quoique ridicule quand même).

Pour faire genre je suis une pro, j’ai tout de même acheté un foulard à nouer autour de la taille, avec plein de trucs qui font bling bling cousus dessus. Sympa pour ne pas se perdre dans la foule. Mais pas discret. Au final j’ai passé de bons moments et c’est le principal (oui parce que l’essentiel c’est de participer, toussa).

Le défi est donc réussi (dans le cas contraire je n’aurais pas écrit d’article, bonne remarque), par contre j’ai quand même eu des méchantes courbatures après la séance de torture d'abdos fessiers. La lose.

Je ne sais même plus pourquoi j’ai acheté ce livre. Je pense que ces sales fourbes de la FNAC l’avaient mis en évidence quelque part, et que j’ai cédé à la fièvre acheteuse. Bon, les hérissons sont des animaux trop choupinous, mais en relisant le résumé je me suis quand même demandé ce qui m’avait pris de l’acheter. Ça parle même pas de hérissons.

Mais après avoir littéralement dévoré le dernier tome de Twilight, qui ne fait pas très je-suis-diplômée-de-l’université-et-je-me-la-pète-en-lisant-des-bouquins-élitistes-que-personne-ne-comprend-à-part-le-mec-qui-l’a-écrit, je me suis dit : « Allons ma fille, il est temps de lire un livre sérieux qui a reçu des prix littéraires et que tes élèves de 12 ans n’ont pas lu elles aussi. »

C’est comme ça que je me suis retrouvée à pouffer de rire toute seule dans le train. Enfin « toute seule », c’est relatif, puisqu’il y avait des gens en face de moi. Qui me prennent maintenant pour une tarée.

Pourtant, L’élégance du hérisson n’est a priori pas un livre marrant. Il raconte les histoires croisées de Renée, concierge d’un immeuble réservé aux riches et passionnée de littérature et de culture, et de Paloma, surdouée de 12 ans qui a décidé de se suicider, puisque la vie n’a pas de sens. Le ton est parfois poétique, souvent philosophique et à certains moments carrément drôle, heureusement parce que sinon ce serait un peu trop intello gnangnan. Bon, ça fait un tout petit peu pleurer à la fin donc c’est pas cool, mais pour un livre acheté sur un coup de tête, c’est un bon investissement !

Même si avec 2-3 hérissons ça aurait été mieux quand même...

La FNAC c’est le mal.

Entrée pour acheter des livres même pas pour moi, ressortie avec deux livres et un coffret DVD pour moi. GG.

Pour acheter des livres (que je n'ai pas trouvés), il a bien fallu que je passe devant l’étagère spéciale "nouvel an chinois", et là je me suis dit "tiens, comme j’ai fait des cours de chinois ça peut être chouette d’en apprendre plus sur cette culture". Et hop, un livre.

Ce qui m’a rappelé que je voulais depuis longtemps le livre de Pénélope Bagieu (aucun rapport, à part que c’est un livre). Il est sorti en format poche en plus, c’est pas cher. Oui mais voilà, pour atteindre la section BD il faut traverser le rayon DVD, et surtout le coin où ils mettent les promotions, ces sales fourbes. Tiens, la trilogie Jason Bourne pour 30 francs, c’est une belle occasion! Et hop, un coffret DVD.

Ayant enfin atteint la section BD (bah oui, au point où j’en étais, il aurait été dommage de renoncer si près du but), je reste perplexe devant les étagères. Rien qui ressemble à ce que je recherche. Mais alors que je m’apprête à passer mon chemin, je me retourne et... tadaaaaaa! Le rayon "humour". Et hop, un livre.

Si je m’étais écoutée et que ma carte bancaire n’avait pas hurlé de peur, je serais rentrée avec quelques livres de plus, et des DVDs, et des jeux aussi tiens, quitte à bien se ruiner et aller vivre sous un pont avec sa TV et sa Wii.

Je suis faible. :(

Il était une fois une jeune (oui jeune, le premier qui dit le contraire se mange un tas de briques sur le museau) diplômée en séjour linguistique en Angleterre. Tout a donc commencé par un dimanche de janvier avec un réveil trèèèès matinal pour aller à l'aéroport. Même pas triste et même pas stressée de prendre l'avion seule pour la première fois, nan, nan, promijurécraché. Mais jolie consolation de voir le soleil sur les Alpes enneigées. Là ce serait bien d'avoir une photo, mais malheureusement j'ai pas pensé à en prendre sur le moment... Pfff, à quoi je pouvais bien penser d'autre, c'est une honte!

Bref, passons les détails, je suis bien arrivée chez ma famille d'accueil et j'ai découvert ma nouvelle chambre, pas trop mal dans l'ensemble. A part le manque flagrant de tiroirs qui a fait que mes fringues sont restées dans mon sac pendant 5 semaines. Et les ressorts du matelas qui faisaient mal au dos. Et le lecteur DVD qui faisait un bruit du genre je-vais-exploser-dans-5-secondes-mouahahaha. Comment ça je râle déjà beaucoup?

Les premiers jours dans un nouveau pays c'est quand même rigolo:

• tu reconnais pas ta maison parce qu'elles sont à peu près pareilles dans tout le quartier.
• tu risques de te faire écrabouiller parce que tu ne regardes pas du bon côté de la route avant de traverser.
• tu découvres que la douche froide c'est pas ton truc (enfin tu le savais déjà, mais après 5 semaines de douches froides ça se confirme).
• tu te rends compte que oui, les anglaises portent des minijupes de pouffes même en plein hiver, alors que toi tu ressembles au bonhomme Michelin sous tes 3 couches d'habits.

Mais ce n’était que le début...

En ce jour de Saint-Valentin, fête à la con des amoureux (et des fleuristes, et des chocolatiers), fête dont je n’ai donc rien à cirer, j’aurais pu faire comme tout le monde :

• me lamenter d’être célibataire.
• me lamenter de devoir acheter un cadeau très cher à mon amoureux/euse.
• me lamenter que des abrutis achètent des cadeaux pour cette fête ridicule et purement commerciale.
• me lamenter qu’il y ait tant de monde au resto parce que du coup c’est pas hyper romantique.

Puisque suffisamment de monde va se lamenter à ma place aujourd’hui, j’ai donc décidé de faire un truc hautement plus productif : un blog.

Mon précédent blog datant également du 14 février, cette date deviendra pour moi la journée du lancement de blog, ce qui est tout de même vachement plus rigolo que la journée du détestage de couples, du haïssage de la société de consommation ou encore du regardage de films romantiques.

Un blog a un tas d’avantages. Tu n’as pas besoin de lui offrir de cadeaux, tu peux effacer ce qui ne te plaît pas, il ne râle jamais mais par contre tu peux râler dessus quand tu veux. Bref, le compagnon idéal. J’espère que celui-ci sera aussi désopilant que son prédécesseur (comment ça, il ne l’était pas ?), rempli de râleries en tous genres, mais néanmoins moins coloré (il paraît que ça fait mal aux yeux et que c’est pour les vilains kikoolol ki ècriv kom sa).

Pour conclure cette introduction ô combien alléchante, je vous souhaite à tous une joyeuse journée du blog !